Le débat québécois actuel m’intéresse au plus haut point.Pour ceux qui ne le savent pas, ce débat porte sur les frais de scolarité au Québec qui allaient augmenté de façon radicale, mais que les étudiants se sont mobilisé afin de le contré. J’aime bien ce mouvement. Il démontre que nous sommes encore capable de se tenir ensemble comme peuple et pour une raison autre que le hockey. Et en plus, cette raison est à la fois valable, utile et bénéfique collectivement. Qui sait, peut-être que cela va redonner un goût à la population de intéressée à la politique. Et il faut vivre avec des oeillières pour voir que ce mouvement est toujours au stade du débat sur les frais de scolarité. Résultat, il faut, en tant que citoyen, prendre position dans ce débat. Il y a juste quelques problèmes qui me déranges… les deux côtés semble fanatiques à un point tel que je ne désire pas prendre position pour ni l’un ni l’autre. En plus, je suis en parti pour et en parti contre la hausse. Résultat, ce billet est là pour vous décrire en parti ma position, mais surtout vous décrire ce qui me dérange du débat actuel et qui l’empêche d’être sain. Je suis persuader que ce billet n’aura que peu d’impact, mais je le fait tout de même.
Commençons par un sujet choc, la gratuité scolaire. Je regardais le support mondiale au mouvement et j’ai vu un étudiant qui tenait une pancarte décrivant que non seulement son éducation était gratuite, mais qu’il se faisait payé pour aller à l’école. Il n’y avait pas plus de détails que ça. Je regardais cette image et me disait exactement ceci: Mais nous avons un programme similaire au Québec. Même qu’il me semble que c’est un programme national, mais je ne suis pas certain. Donc, je répète que la gratuité scolaire existe au Québec. Et oui, nous pouvons être payer pour étudier. Comment je le sais? Je suis à quelques jours près d’avoir une acceptation (ou un refus) dans ce programme. Si nous en restons là, nous sommes similaires à ce bon citoyen avec sa pancarte, mais allons dans les conditions. Il faut tout d’abord recevoir une prestation d’assurance-chômage. Je ne suis pas sûr si il y a moyen de bénéficier de ce service sur le bien-être social, il faudrait s’informer. Ensuite, il faut vouloir suivre une formation professionnel non-universitaire. Pourquoi non-universitaire? Je n’ai pas la réponse exact, mais le fait que le gouvernement ne puissent avoir de mot sur la gestion des universités pourrait y être pour quelque chose. Je ne suis pas certain de cette clause, mais il me semble qu’il faut être âgé de moins de 35 ans. Voilà pour les conditions. Maintenant, il suffit de se diriger vers les bureaux locaux d’Emploi-Québec de de faire une demande de financement pour son cours. Maintenant, qu’est-ce qui détermine que vous êtes apte aux financement des études. Tout d’abord, ils regardent les perspectives d’emploi pour les cinq prochaines années dans cet emploi. Elles rentrent dans trois catégories, toutes classifiés par régions. Ces catégories sont favorables, acceptables et restreintes. si les débouchés sont favorables, vous allez être accepté immédiatement. Les débouchés sont acceptables, il va y avoir une consultation avant de prendre une décision. Si les débouchées sont restreintes, autant mieux considérer un financement personnel ou un changement de programme. Bonne nouvelle toutefois, un service d’orientation gratuit est possible pour ceux qui ont moins de 35 ans. Bon, c’est pas un programme parfait, mais c’est mieux que rien et, surtout, bien à savoir.
Deuxième point. la mauvaise foi. On se le cachera pas, le côté pour la hausse est rempli de mauvaise foi. Mais le côté contre la hausse aussi. Certaines règles ne semble pas s’appliquer à un parti alors qu’elle s’applique à l’autre. Et là, je ne parle pas juste d’insultes dirigé vers l’autre parti. Non, je parle d’actes commis. Il y a de belles initiative commise par le mouvement contre, même que la majorité des actes ont mon sceau d’approbation (qui ne vaut pas grand choses) tel que la manifestation pacifique qui c’est rendu jusqu’à la maison de Jean Charest et j’ai trouvé la manifestation nu sympathique. Mais la manifestation ou les étudiants avait des cannes à pêche avec des beignes… je m’excuse, mais je trouve cela stupide. Surtout lorsque vous chialer sur la violence policière et en retour, vous les insultés et faites de la provocation. Bravo! Et je ne me lancerai pas dans le fait de lancer des insultes gratuites à vos adversaires. Je me limiterai pour l’instant sur la mauvaise foi de mouvement contre. Pour la mauvaise foi du mouvement pour… ai-je réellement besoin de la décrire? Je vais tout de même décrire certains actes de ceux qui sont pour la hausse. L’utilisation de la fameuse photos de Guillaume Nadeau-Dubois en train de fumer, cessez de l’utilisé. Ça vous calent plus qu’autres chose. Cette photo veux tout simplement dire qu’il a les moyens de se procurer ces objets et que le fait qu’il veut défendre les moins nantis font de lui un autre en parti altruiste. Ensuite, le fait de dénoncé le salaire qu’auront ceux qui sortent de l’université me fait dire deux choses: êtes-vous jaloux de leur salaire et, surtout, sommes-nous descendus si bas dans notre moralité que nous devons nous comparer par salaire?
Maintenant, mes arguments pour la hausse. Tout d’abord, nous savons tous que l’inflation des prix est une réalité dont nous ne pouvons ignoré. Tout coûte de plus en plus cher dans la vie. Cela inclus les coût de rénovation et d’amélioration des établissement ainsi que le salaire des professeurs. Résultat, il faut toujours mettre plus d’argent dans le domaine scolaire afin de compensé cette inflation. Autre point, La mauvaise gestion des université n’est pas un secret pour la population. Hors, dans cette hausse, il y avait une clause qui incluait que l’université devait faire un certain rapport sur sa gestion au gouvernement, ce qui pourrais évité beaucoup de gaspillage monétaire et de fraude. Bon certains me diront que le gouvernement est une gang de crosseurs et je répondrai à cela que le gouvernement est constitué de beaucoup de monde et beaucoup d’entre eux sont bien intentionné. Quoi qu’il en soit, il faut absolument réglé le problème de mauvaise gestion des universités.
Argument contre la hausse. Je sais que c’est utopique, mais la gratuité scolaire à tout niveau me semble bien alléchant. Mais pas à n’importe quel prix. Pour supporté la gratuité, ou simplement un gel des frais de scolarité, il faut construire une base financière solide afin de supporté ce projet. Mais vraiment solide. Plusieurs façon peuvent contribué à ce projet tel que le financement privé (je ne le désire pas personnellement), la donation volontaire à une institution scolaire (encore là, je ne suis pas pour car cela ne crée pas une base solide, mais je ne décourage pas l’acte) et finalement… augmenté l’allocation financière au ministère de l’éducation. Le problème avec ça, c’est qu’ils vont tout faire ne sorte pour ne pas toucher aux impôts (sauf pour les baisser), autant personnels que commerciales et industriels. Hors, le but est aussi de ne pas sous financer les autres investissement sociaux. Même la recherche universitaire devrait être conservé au moins au niveau actuel car elle contribue au développement du savoir, ce qui, selon moi, fait aussi parti du mandat d’une université. De plus, si nous regardons bien les pays ayant la gratuité scolaire, nous pouvons constaté qu’il ont un taux d’imposition nettement plus élevé que nous. Résultat, si nous n’augmentons pas les impôts en conséquence, ce projet sera un fiasco et nuira au projet car cela fera un précédent dont vos adversaire se feront un malin plaisir d’utiliser contre vous. Mais cette décision ne doit pas être prise derrière des portes clause de négociations ou seul des représentants prendront les décisions. Non, c’est une décision qui demande l’attention de la population entière et exige que celle-ci fait une décision.
Vous me direz probablement que ça tombe bien, il y a des élections qui s’en viennent. Je vous répondrai que c’est justement ce qui me fait peur du débat actuel. Les élections. La raison pour laquelle elles me font peur, c’est que les gens voteront en fonction de la position d’un parti sur cette question au lieu de voté en fonction de leur conviction envers le parti. Non, je crois que cette question est assez importante pour exiger un consensus sociale via une consultation publique massive, voir un référendum. Je parle ici d’une prise de décision et de direction majeur de notre société envers notre avenir.
Maintenant, Gabriel Nadeau-Dubois. Ce charismatique représentant de la Classe. Démissionne ou retire toi. Sérieusement, fait le. Deux raisons. Premièrement, tu as participer, que dis-je, provoquer une altercation violente avec la ministre, acte qui t’aurais probablement pousser à déchirer ta chemise afin d’exiger la démission de celle-ci si les rôles auraient été inversés. Donne donc l’exemple. Ensuite, tu me semble ouvert aux négociations en autant que la parti adverse fait son bout de chemin et que toi tu reste campé sur tes positions… Je ne suis pas sûr que ça s’appel encore des négociations et que ça fait avancer le débat. Troisièmement, tu as attaquer madame Beauchamp et sa secrétaire. Moi non plus je ne voudrais pas parlementer avec toi. Bon, certains me diront que les policiers ont fait pire. Je vous répondrais en quoi madame Beauchamp est responsable des agissement des policiers. Voici un exemple de conversation possible entre madame Beauchamp et le responsable de l’opération policière afin de gérer les manifestations:
-Mme Beauchamp: Serait-ce possible d’éviter toute action violente envers la manifestation.
-Responsable de l’opération: Madame, je vous dit pas comment faire votre travail, ne me dites pas comment faire le mien.
En tout cas, c’est de même que je le vois.
Parlons en des policiers. Ah ces brutes inhumaines qui en veulent que protéger les escrocs et le gouvernement. Saviez-vous que ces gens sont des être humains et qu’ils ont un opinion? Il se peut donc que ce dit opinion soit en contradiction avec leur travail. Il se peut même qu’ils aient des enfants ou des amis de leur enfants qui manifeste en ce moment dans les rues et chaque fois qu’ils reçoivent l’ordre d’agir contre les manifestant, un débat interne se crée à l’intérieur d’eux entre agir et désobéir et que peut importe leur décision, ils vont devoir en subir les conséquences. Sans compter qu’à force de taper sur quelqu’un, il est dur de garder son sang froid. Sincèrement, j’admire le sang-froid dont les policiers font preuves habituellement, malgré la pression sociale, la fatigue et la contradiction possible entre leur devoirs et leur convictions. Ont voit certains films ou les policiers se joint à la population et plein de belles choses se passent. La réalité est un peu plus compliqué. Bien qu’un tel acte est parfaitement possible, sont lot de conséquence est grand et ce n’est pas tout le monde qui veulent les subir.
Line Beauchamp maintenant. Elle n’est en poste que depuis 2010 et elle au coeur de la crise. Je ne vous le cacherai pas, j’aime bien madame Beauchamp en général. Je trouve qu’elle fait un bon travail en général en tant que ministre de l’éducation. J’ai même entendu qu’elle était à l’écoute des professeur et agissait en fonction des étudiants et des enseignants afin d’aider à promouvoir la transmission du savoir. Ça c’était mon opinion avant le débat actuel. Aujourd’hui, je vois la vice-première ministre dans un no-mans land. Le ministre des finances, avec l’accord de notre premier ministre adoré, à déclaré qu’il fallait augmenté les frais de scolarité de façon radicale. Étant donné qu’elle est vice-première ministre et ministre de l’éducation, madame Beauchamp semble idéal pour essayer de faire avaler cela aux étudiant tout en recevant tout les blâmes d’une décision qui n’est probablement pas la sienne. Et ça marche. Très bien même. Le fait est qu’autant Mme Beauchamp peut être une bonne ministre, autant que la gestion de cette crise n’est pas son point fort. À sa place, j’aurais démissionné. La raison pour laquelle elle ne l’a pas fait n’appartient qu’à elle, mais toujours est-il que les partisan contre la hausse semblent porté plus de blâme sur elle qu’elle n’en mérite.
Plan Nord maintenant. Bon, ce n’est pas directement relié au débat actuel, mais indirectement oui. Je n’ai pas grand chose à dire sur le Plan Nord. J’aime bien l’idée d’investissement dans le nord car je sais que la population situé là-bas aimerais bien se développé. Lors d’un de mes emplois précédant, je suis entré en contact avec plusieurs habitants du Grand Nord Québécois et du Nunavut. Et tous semblait favorable à une aide gouvernementale afin de les aidé à se développer. Toutefois, ce dont j’ai entendu aussi c’est qu’ils désirait que ce développement soit plus culturel qu’industriel et minier. Par plus, je veux dire qu’il aimerais qu’il soit pratiquement entièrement culturel et que la partie industriel et minière soit inexistante. Malheureusement, ce n’est pas aussi rentable que le développement industriel et minier. Monsieur Charest se vante des retombés économiques, de la création d’emploi dans la région et à plein de beau chiffres afin de le prouver. Hors, nous le savons que trop bien, ont peu faire dire n’importe quoi au chiffres, surtout lorsque ceux-ci sont démontré partiellement ou sans la totalité de leur contexte. Personnellement, il n’y a que trois chiffres qui m’intéresse par rapport au Plan Nord. Quel pourcentage de la population est d’accord avec votre plan, quel pourcentage de la population fût interroger et finalement, le sondage fût-il représentant de la population ou vous êtes vous limités qu’à un étage de la classe sociale?
Dernier sujet, car ce billet commence à s’éterniser un peu. J’ai de la misère avec le concept de chef. Je n’ai pas de misère avec le concept de représentant et de porte-parole, mais le principe de chef en démocratie, oui. Je suis pour un conseil de consultation afin de prendre les décisions sachant très bien que cela ralentirais la prise de décision importante, mais j’ai vraiment de la misère d’élire un seul représentant du peuple et lui donner plein pouvoir. Oui, notre premier ministre à plusieurs ministre pour prendre les décisions mineurs, mais à la fin, c’est lui qui à le gros bout du bâton. C’est un peu comme une monarchie sauf que c’est nous qui décidons qui est roi (ou reine) pendant quatre ans et après ont décide si tu restes ou non. Mais bon, ça c’est un autre débat entièrement.
Je termine ce billet en précisent que ce billet ne reflète que mon opinion personnel et que vous êtes invités à discuter de façon civilisé et constructive sur ce dont j’ai écrit. Qui sait, peut-être que vous me ferai changer d’avis, voir même rejoindre un camp en me convainquant du non fanatisme de celui-ci. Quoi qu’il en soit, je maintien que ce mouvement magnifique et important et qu’il démontre bien le raz-le-bol de la situation politique québecoise et que j’espère qu’il va perdurer jusqu’à ce que la situation s’améliore.
Ajout:
Ah! Oui! J’allais oublié. Les injonctions… arrêtés. Ça ne sert à rien à part vous faire dépenser de l’argent, faire dépenser plus d’argent à l’état et vous faire des ennemis. Sincèrement ça sert à rien d’autre. On est dans une démocratie, respectez votre adversaire et invités des débats constructifs au lieu d’essayer d’obligé l’adversaire de faire des actes avec des mesures légales… ça ne marchera pas.